C'est donc ça avoir 26 ans...
Écouter les "dingues et les paumés" de Thiefaine en se prenant de sentiments pour le frère d'une ado que je ne connais pas.
Souvent je pense à lui. Besoin de comprendre pourquoi tant perdent la vie alors qu'ils ne souhaitent que la vivre tandis que d'autres décident de ne pas la vivre alors qu'ils le pourraient encore...
Avoir 26 ans et ne pas avoir de travail après 4 ans d'étude post bac.
Attendre que ce travail arrive pour pouvoir exister socialement.
Avoir des projets, des projets de vie, construire une famille peut être, partir à l'étranger...
26 ans et vivre chez une amie après avoir rompu brutalement...
Avoir 26 ans et se demander pourquoi la vie est telle qu'elle est, sans avoir de réponse et accepter de ne pas en avoir : bien loin de cette fougue adolescente qui maintient en vie. Ne plus chercher les solutions. Un père mort un matin de septembre pour quelques années à ne vivre que pour les autres. Et alors personne ne peut m'aider !
Mes 26 ans, c'est dormir beaucoup, pour oublier de prendre ses responsabilités.
Dormir pour oublier que sans consommer, l'ennui est au rendez vous.
Pas convaincue que je vieillis et pourtant c'est le cas.
Je suis une femme désormais.
Une femme.
Quelle femme ?
Une femme toujours en quête d'elle même et des autres.
Avoir 26 ans et s'être persuadé que l'amitié était la seule richesse qui pouvait animer nos vies et se rendre compte que l'amitié devient cannibale.
On finit par ne plus avoir envie de sortir. L'amitié, là aussi une source d'ennui, où il devient difficile d'être soi, l'amitié qui m'en réclame tellement. Les relations humaines sont devenues de vrais contrats à respecter sans quoi une culpabilité risque de venir vous peser l'esprit, quitte à vous empêcher de dormir. Toujours être là et présent pour les autres sans attendre qu'on le soit pour vous en échange. Rester toujours de bonne humeur et dynamique, ce qu'on attend de vous sinon les gens ont peur d'être à votre contact, diminuer comme vous l'êtes et atteint par votre humeur.
Mais l'amitié apporte aussi tant de joie...
C'est compliqué l'amitié.
Parfois envie de tout envoyer en l'air et de me couper de tout ça.
Avoir 26 ans et reconnaitre que sentimentalement je n'attends pas grand chose et me satisfait "du premier venu" sans me demander si la personne me convient, puis finis par prendre le large convaincu que je savais dés le début que ça ne pouvais finir que comme ça.
Préférant laisser la joie au destin de construire ma vie sentimentale...
J'espère qu'il rit du résultat. Cela dit bizarrement, aujourd'hui aussi compliqué qu'elle soit ma vie sentimentale me convient.
La seule barrière: c'est la vie et la multitude de choses qu'il est possible d'en faire.
Et l'amitié aussi, qui parfois ne comprend pas vos choix, à qui il faut expliquer et enjoliver les choses pour qu'ils puissent se projeter dans votre vie et finir par se dire "oui c'est pas mal, limite c'est enviable".
Mes meilleures copines passent leur temps à s'envoyer du rêve les unes aux autres en vue de faire naitre la jalousie chez l'autre.
Et quand la jalousie s'empare de l'autre devenant incapable de s'extasier ou même de s'inquiéter pour l'une, elle finit par s'en outrer.
Chaque instant de vie est ainsi vécu en vue d'être compté ensuite.
Chacune pendue aux lèvres de la narratrice, espérant toujours un peu plus de détails, un peu plus de rêves.
Avoir 26 ans et avoir besoin de rêver sa vie pour la rendre plus intéressante.
Avoir 26 ans et se rendre compte, déjà, qu'il y a plein de choses que je ne ferai pas.
On enchaine avec Constance Verluca...
Qu'est ce que tu aimes dans la vie Raphaelle ?
Beaucoup de choses et à la fois pas grand chose...
Rien en tout cas de suffisamment fort pour me sortir du lit à des heures décentes...15h de sommeil par jour...Autant dire que je ne choisis pas la vie.
Prise d'une peur : celle de ne plus réussir à passer de l'autre côté.
Incapable de respecter les engagements que je prends avec moi même...
Fléchir ne prend que quelques jours...
Écouter les "dingues et les paumés" de Thiefaine en se prenant de sentiments pour le frère d'une ado que je ne connais pas.
Souvent je pense à lui. Besoin de comprendre pourquoi tant perdent la vie alors qu'ils ne souhaitent que la vivre tandis que d'autres décident de ne pas la vivre alors qu'ils le pourraient encore...
Avoir 26 ans et ne pas avoir de travail après 4 ans d'étude post bac.
Attendre que ce travail arrive pour pouvoir exister socialement.
Avoir des projets, des projets de vie, construire une famille peut être, partir à l'étranger...
26 ans et vivre chez une amie après avoir rompu brutalement...
Avoir 26 ans et se demander pourquoi la vie est telle qu'elle est, sans avoir de réponse et accepter de ne pas en avoir : bien loin de cette fougue adolescente qui maintient en vie. Ne plus chercher les solutions. Un père mort un matin de septembre pour quelques années à ne vivre que pour les autres. Et alors personne ne peut m'aider !
Mes 26 ans, c'est dormir beaucoup, pour oublier de prendre ses responsabilités.
Dormir pour oublier que sans consommer, l'ennui est au rendez vous.
Pas convaincue que je vieillis et pourtant c'est le cas.
Je suis une femme désormais.
Une femme.
Quelle femme ?
Une femme toujours en quête d'elle même et des autres.
Avoir 26 ans et s'être persuadé que l'amitié était la seule richesse qui pouvait animer nos vies et se rendre compte que l'amitié devient cannibale.
On finit par ne plus avoir envie de sortir. L'amitié, là aussi une source d'ennui, où il devient difficile d'être soi, l'amitié qui m'en réclame tellement. Les relations humaines sont devenues de vrais contrats à respecter sans quoi une culpabilité risque de venir vous peser l'esprit, quitte à vous empêcher de dormir. Toujours être là et présent pour les autres sans attendre qu'on le soit pour vous en échange. Rester toujours de bonne humeur et dynamique, ce qu'on attend de vous sinon les gens ont peur d'être à votre contact, diminuer comme vous l'êtes et atteint par votre humeur.
Mais l'amitié apporte aussi tant de joie...
C'est compliqué l'amitié.
Parfois envie de tout envoyer en l'air et de me couper de tout ça.
Avoir 26 ans et reconnaitre que sentimentalement je n'attends pas grand chose et me satisfait "du premier venu" sans me demander si la personne me convient, puis finis par prendre le large convaincu que je savais dés le début que ça ne pouvais finir que comme ça.
Préférant laisser la joie au destin de construire ma vie sentimentale...
J'espère qu'il rit du résultat. Cela dit bizarrement, aujourd'hui aussi compliqué qu'elle soit ma vie sentimentale me convient.
La seule barrière: c'est la vie et la multitude de choses qu'il est possible d'en faire.
Et l'amitié aussi, qui parfois ne comprend pas vos choix, à qui il faut expliquer et enjoliver les choses pour qu'ils puissent se projeter dans votre vie et finir par se dire "oui c'est pas mal, limite c'est enviable".
Mes meilleures copines passent leur temps à s'envoyer du rêve les unes aux autres en vue de faire naitre la jalousie chez l'autre.
Et quand la jalousie s'empare de l'autre devenant incapable de s'extasier ou même de s'inquiéter pour l'une, elle finit par s'en outrer.
Chaque instant de vie est ainsi vécu en vue d'être compté ensuite.
Chacune pendue aux lèvres de la narratrice, espérant toujours un peu plus de détails, un peu plus de rêves.
Avoir 26 ans et avoir besoin de rêver sa vie pour la rendre plus intéressante.
Avoir 26 ans et se rendre compte, déjà, qu'il y a plein de choses que je ne ferai pas.
On enchaine avec Constance Verluca...
Qu'est ce que tu aimes dans la vie Raphaelle ?
Beaucoup de choses et à la fois pas grand chose...
Rien en tout cas de suffisamment fort pour me sortir du lit à des heures décentes...15h de sommeil par jour...Autant dire que je ne choisis pas la vie.
Prise d'une peur : celle de ne plus réussir à passer de l'autre côté.
Incapable de respecter les engagements que je prends avec moi même...
Fléchir ne prend que quelques jours...